Haut-Koenigsbourg, |
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Le n°1 (mars 1997) de la Revue Châteaux-Forts dEurope est consacré à un grand château qui conserve des architectures importantes pour la compréhension des forteresses de montagne. Contrairement à ce que voulait faire accroire la polémique, la restauration réalisée dans les premières années du XXe siècle na pas nui à la compréhension du monument. Larchitecte a fait le choix de compléter les ruines en pastiche dans le respect des maçonneries subsistantes, option dont les architectes actuels feraient bien de sinspirer pour nous léguer des monuments qui soient encore chargés de sens. Haut-Koenigsbourg est dabord une forteresse impériale fondée par les Hohenstaufen dans la première moitié du XIIe siècle. Elle conserve dimportants vestiges monumentaux de cette époque (donjon carré en bossages et palais avec des arcades de fenêtre). Lors des événements du grand Interrègne vers le milieu du XIIIe siècle, le partage du site laisse des empreintes architecturales. Les épisodes de cette époque ont été examinés dans la monographie Visite archéologique des châteaux-forts n°10 consacrée au Petit-Koenigsbourg, le château de siège qui sélève à proximité du grand monument. De 1480 à 1521, les comtes de Thierstein adaptent le château au canon. Ils labritent du côté le plus menacé derrière un épais mur-bouclier. Les nouvelles architectures sont construites avec un système de piliers-contreforts contrebutés par des voûtes. Les murs entre ces plates-bandes ne sont pas porteurs et la solidité de lédifice nest par conséquent pas menacée par les impacts des boulets. Des inventaires informent sur lorganisation du château et sur son armement. 39 illustrations (gravures, plans, relevés)
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